Si quand le bâtiment va, tout le reste suit, on peut dire que ces dernières années l’économie française se trouve dans une bonne passe. En effet suite à le très longue crise de l’immobilier que nous avons connue, avec des hausses de prix aussi ahurissantes qu’extraordinaires, en particulier dans les grandes villes, les temps changent pour de bon. Alors qu’auparavant, si l’on prend l’exemple de Paris, les familles s’accordaient à réduire l’espace vital de chacun de leurs membres pour pouvoir rester dans la capitale, désormais la situation est tout-à-fait différente.
L’exemple de Paris et des grandes villes
Il y a peu de temps encore, on voulait coûte que coûte rester dans le même appartement, surtout quand le loyer y était intéressant, parce que l’on savait qu’en cherchant à changer, on se retrouverait avec un nouveau loyer exorbitant à régler chaque mois ou alors pour acheter on était face à un marché immobilier où les tarifs étaient rédhibitoires. Même si le prix à payer pour les enfants était de vivre à plusieurs dans une chambre, à dormir sur des lits superposés, et pour les parents de ne plus rien pouvoir stocker faute de place, on préférait rester. Ou bien alors on choisissait d’aller habiter en banlieue, proche ou lointaine, pour avoir cette sensation si particulière d’être parisiens. Ainsi petit à petit les prix ont aussi flambé en banlieue proche, notamment à Montreuil, et le résultat a été le même : une montée des prix hors de propos.
L’exode vers la campagne
Le phénomène qui est apparu suite cela a été que de nombreuses familles ont pris le plis extrême inverse, à savoir quitter la ville pour aller vivre à la campagne. Quitte à faire des heures de trajet, autant rentrer chez soi le soir dans un endroit agréable, accueillant et suffisamment grand pour y loger tout le monde avec un luxe d’espace. C’est ainsi que les rénovations de vieilles habitations se sont multipliés, et que les promoteurs immobiliers dans les régions comme les Pays de la Loire, la Normandie ou le Languedoc, ont connu une belle hausse d’activité.